Maison Gault
Huile - 20 x 24
Numéro d'identification : 0075
Réalisation : 2003
Thème : Maisons ancestrales
Ville : Mont-Saint-Hilaire
Toile donnée en cadeau de mariage le 10 mai 2003 à Karina Crespo et Benoit Morier… représentant l’endroit de la réception de leur mariage.
Dans le lien externe ci-dessous…sous la rubrique LA réserve VOIR …Histoire humaine …pour connaître toute l’histoire de cette réserve.
Collection : Don
Lien / référence : https://gault.mcgill.ca
En mettant le pied sur les sentiers du Mont-Saint-Hilaire,vous trouverez la même forêt riche et tranquille que Samuel de Champlain contemplait en 1609, en voguant en chaloupe sur la rivière Richelieu.Le Mont Saint-Hilaire a un riche passé historique.
C’est en descendant la rivière Richelieu vers son lac que Champlain découvre la montagne connue à l’époque sous le nom de
» Wigwomadensis », la montagne qui ressemble à un wigwam (hutte des indiens d’Amérique du Nord).
En 1694, la montagne connaît son premier propriétaire,le militaire Jean-Baptiste Hertel,fils du Seigneur de Chambly qui nomme sa montagne le Mont Rouville.
En 1844 la montagne change de mains et de nom pour devenir le Mont Beloeil.C’est la famille Campbell d’Écosse qui achète la Seigneurie de la famille Hertel.
À court d’argent, en 1913 les Campbell vendent la montagne à un officier britannique le Brigadier Andrew Hamilton Gault qui décide de s’installer au bord du lac Hertel en 1947 dans un modeste chalet.
En 1957, M. Gault , qui adore et respecte la montagne qu’il désire garder dans son état original , commence la construction d’un véritable manoir au bord du lac,une grande maison de pierres , » sa folie « .
Une fois terminée, il y demeure à peine trois semaines et meurt le 28 novembre 1958.
Cette maison existe toujours aujourd’hui, elle porte le nom de » Maison Gault » et tient maintenant lieu de salle de réception.
Fidèle aux volontés du Brigadier Gault, l’Université McGill prépare un plan pour encadrer les activités permises sur le Mont Saint-Hilaire , visant la préservation du domaine,l’utilisation de la montagne à des fins de recherches et d’enseignement universitaires et l’élaboration d’un programme d’interprétation de la nature et de libres visites pour le grand public.